Témoin de la grande guerre

23,00 €

Tome 1

Pendant les quatre années de la Grande Guerre, le quotidien l’Écho de Paris (qui tire à 500 000 exemplaires) publie en éditorial des articles de René Bazin dont la plume académique et journalistique rappelle aux soldats du front et à tous les Français de fortes pensées, dont nous pouvons affirmer qu’elles n’ont pas pris une ride depuis lors.

Cette guerre n’est pas un simple cauchemar qu’on pourra oublier quand elle sera terminée, la vie ne reprendra pas comme avant, c’est le sujet des « Vœux pour l’année 1915 » (3 janvier 1915) : « Que l’année 1915 soit l’année de la justice ! Qu’elle mette fin à deux guerres, à celle qui a commencé voilà cinq mois, et à l’autre qui est déjà longue, longue dans le passé ! (...) Il faut que la persécution (religieuse) des Français par les Français soit à jamais finie. (...) Après la guerre on ne pourra plus vivre dans la désunion comme on vivait auparavant » (1er janvier 1916).

Quatre volumes de ces éditoriaux avaient été édités pendant la Guerre, ils ont été réédités par nos soins:

Pages religieuses, Temps de paix & temps de guerre,

Récits du temps de la Guerre,
Aujourd'hui et demain, Pensées du temps de la Guerre,
La Campagne française et la Guerre.

Le présent volume présente soixante éditoriaux, restés inédits.

Ces éditoriaux suscitent à son auteur une nombreuse correspondance : soldats, officiers, agriculteurs, mères de famille ou enfants lui écrivent. Certaines de ces lettres, admirables, découvertes dans le fonds René Bazin (aux Archives départementales de Maine-et-Loire), sont publiées en annexe. 

On découvre ainsi celle inédite du Père Charles de Foucauld, datée du 25 mars 1916, et publiée pour la première fois !

Préface de Wilfrid Paquiet

16x22 cm.,  320 pages. 

 

Tome 2

Suite du Tome premier :

Pendant toute la Grande Guerre, René Bazin écrit l’éditorial du quotidien l’Écho de Paris dans lequel il communique à des centaines de milliers de lecteurs, une ou deux fois par semaine, son vaillant optimisme pour la régénération de la France ; il met la fine lame de son épée d’académicien au service de la France et de l’Église, soutenant les âmes chrétiennes qui veulent s’attacher à quelque chose de plus solide qu’un vain patriotisme républicain.

 

 

Par l’abondant courrier qu’il reçoit et qui nourrit ses réflexions – dont de nombreux exemples sont reproduits – il nous apprend beaucoup sur l’état d’esprit des combattants et la vie à l’arrière. Il insiste sur les ressources morales à préserver, sur les réformes juridiques, économiques et sociales nécessaires pour obtenir la paix civile après la victoire militaire. En rappelant les erreurs passées, il cherche à unir toutes les forces françaises et prépare une nouvelle organisation pour la France de l’après-guerre. Ses méditations sont plus que jamais d’actualité : le refus du christianisme et ses conséquences sur l’état de la civilisation ; les fautes des gouvernements sectaires qui mettent la France en péril.

16x22 cm.,  332 pages.